Méthode Feldenkrais et Créativité

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Paris

 

Neuroplasticité

Neuroplasticité

Depuis les années 1980, il y a eu un grand bouleversement scientifique quand on a montré que … « la pensée, l’apprentissage et la mobilité peuvent activer ou inactiver nos gènes, modelant ainsi l’anatomie de notre cerveau et notre comportement »
Norman Doidge dans Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau.

 Il y a environ cent milliards de neurones dans le cerveau, reliés entre eux par leurs prolongements qu’on appelle les axones, connectés au niveau des synapses. On a longtemps pensé que les neurones vieillissaient, et disparaissaient à partir de l’âge de 20 ans. Et que chaque fonction du cerveau était localisée dans un endroit donné. Mais on a découvert récemment que de nouveaux neurones apparaissent. Et surtout après la mort de certains neurones, ceux qui restent vont développer de nouvelles connexions. Et que lorsque certaines zones du cerveau sont lésées, d’autres peuvent prendre le relais. Nous sommes capables de freiner notre vieillissement en créant de nouveaux réseaux de neurones.

C’est cela qu’on appelle neuroplasticité.  C’était tellement étonnant que dans les années 70-80, les chercheurs qui trouvaient des preuves de ce phénomène n’osaient les publier, sous peine de risquer de se voir couper leurs subventions. (cf Norman Doidge)

Mais grâce à cette notion, certains chercheurs ont pu développer des méthodes pour stimuler la mémoire, aider les gens souffrant d’autisme, compenser certains handicaps, récupérer après des accidents.
La Méthode Feldenkrais a été développée bien avant l’apparition de cette notion de neuroplasticité, mais celle-ci explique que certains de ses résultats « miraculeux » reposent en fait sur une explication scientifique qui fait désormais consensus…

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